Chapitre 3 Max & Tul

Max & Tul
Acteurs

 

Mots Imposés :

- Capitaine

- attache moi

- ma femme

- alliance (cock ring)

 

Synopsis :

 

Après une interview post "Together With Me Newt Chapter", Max et Tul se retrouvent chez Tul pour un dîner simpliste, trop fatigués.

Mais, Max décide qu'il est temps d'avouer son secret le plus profond à Tul et d'exprimer à son partenaire de jeu qu'il ne le voit plus comme avant.

 

Tul, es-tu prêt ?

 

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- Nous sommes ravis de vous avoir reçu sur notre plateau ce soir, fit la présentatrice dans son micro, souriant aux deux acteurs qui avaient un sourire faux, figé sur leurs visages, remerciant et saluant les présentateurs du plateau TV ainsi que les fans qui s'étaient déplacés pour venir les voir ce soir.

- Nous espérons vous revoir bientôt ensemble, dans un nouveau film ou drama ! laissa traîner l'autre présentateur, créant l'hystérie dans la foule.

Max, crispé, souriait mais n'avait déjà qu'une idée en tête, rentrer pour se reposer. Tul lui jeta un regard qui signifiait "moi aussi, je veux rentrer, j'en peux plus".

Ils quittèrent le plateau sous les acclamations enjouées des fans puis foncèrent droit vers la loge qu'ils partageaient pour se changer, saluant et remerciant le staff pour leur travail et déguerpirent au pas de course vers le parking sous terrain où était garée la voiture de Tul.

Spacieuse et climatisée, la voiture était d'un confort absolue,surtout en cette fin de journée éprouvante et étouffante par sa chaleur.

- Merci de conduire Phi, fit Max en se laissant aller contre le dossier de son siège.

- Repose toi, le temps qu'on rentre.

Tul s'installa derrière son volant et démarra, les vitres tintées leur permirent de passer inaperçu une fois sortit du parking. Tul pris la direction de son appartement qui se trouvait dans le centre ville de Bangkok.

Il leur fallait une bonne demi-heure avant de pouvoir atteindre le bâtiment en question, Max s'étant endormis, Tul eut le temps d'aller se garer sur sa place de parking et d'essayer par deux fois de le réveiller.

- Max ? Max ? Réveil toi.

- Hm...

Le jeune homme s'étira mais une douleur dans le bas de son corps le rappela à l'ordre aussitôt se redressa.

- On vient d'arriver, sors. ordonna Tul le regard perplexe.

Max se détacha et sortie rapidement pour se diriger vers le coffre d'où ils sortirent les multiples cadeaux et autres affaires qui s'y trouvaient. Tul ferma le coffre et appuya sur le bip de ses clés pour verrouiller la voiture.

Ils se dirigèrent vers l’ascenseur et montèrent au 4e étage. Max ayant pour habitude de venir dans l'appartement de son partenaire d'acting, savait où il préférait ranger tout les cadeaux et les manières à avoir chez lui, aussi retira t-il ses chaussures et glissa ses pieds dans les chaussons que Tul lui avait offert pour Noël.

Un fin sourire releva un coin de sa bouche, le regard perdu dans quelques souvenirs tendre.

- Max ?

Il ne réagit qu'à la main posée sur son épaule, le sortant de sa lente torpeur. Max tourna la tête vers son ami et lui sourit.

- Tu veux manger quoi ?

- Tu veux pas commander ? J'ai pas spécialement faim.

- Hm... tu as raison, je le fais, va prendre une douche.

- Okay Capitaine ! s'exclama Max en signant avant de quitter l'entrée pour rallier la salle de bain en riant, accompagné par le rire joyeux de son ami qui décrocha déjà son téléphone afin de passer commande.

Mais tandis que Tul commandait, ce dernier s'interrogea sur l'attitude étrange qu'avec le Nong depuis quelques jours. Sa réaction dans la voiture quand il tentait de le réveiller, était des plus suspectes. Qu'avait-il ? 

Avait-il fait quelque chose de mal envers lui pour le voir aussi distant et éteint ? Tul se sentait triste à cette idée de le voir s'éloigner de lui.

- Bien, fit l'homme à l'autre bout du file pour confirmer la commande, ça vous sera livré dans vingt minutes.

- D'accord, merci.

Tul raccrocha et vint s'affaler dans le canapé gris clair qui trônait dans le salon. Les bras allongés sur le dossier, la tête balancée en arrière, il lâcha un long soupir triste. Le regard fixé sur son plafond blanc, il essayait encore de comprendre le comportement de Max. 

Depuis des jours le jeune acteur était impassible, distant, un sourire figé sur son visage qui sonnait comme une souffrance continuelle, comme si Max n'arrivait plus à être en sa présence sans ressentir de la douleur... mais laquelle ? Pourquoi ?

Il avait tenté la communication, mais cela n'avait servit à rien, car Max avait fait mine que tout allait bien, mais Tul n'était pas dupe. Il avait donc laissé tombé et avait encaissé la distance et ce regard douloureux que Max posait sur lui.

Dans la douche, Max poussa un gros soupir de fatigue, l'eau coulant sur ses muscles noueux, faisant rouler sa peau sur ses omoplates qu'il fit craquer, les mains posées sur la paroi en céramique de la douche.

- J'en peux plus. Feula t-il triste, le cœur serré. P'Tul... je suis désolé, mais je peux plus tenir.

Il se doucha la mort dans l'âme, en sortant il noua autour de sa taille étroite, une grande serviette qui couvrait son intimité viril. Les gouttes d'eau glissaient le long de son torse pour se perdre sur le tissus éponge, son torse dessiné était un fantasme pour toutes les femmes qui le suivait, mais lui n'avait d'yeux que pour cet homme qui se trouvait dans la pièce à côté. Son cœur lui faisait si mal à battre pour un amour impossible. Car il savait qu'une fois qu'il aurait avoué son secret, Tul le mettrait dehors, détruisant leur amitié.

Le jeune acteur de 25 ans était torturé par son envie de lui avouer pourquoi il réagissait ainsi envers lui, mais avait si peur de se voir rejeter. Il avait si peur que rien que le regarder lui était douloureux sachant qu'il n'y aurai aucun avenir pour eux deux. Tul avait effectivement déjà essayé de le faire parler, mais la douleur était tel qu'il n'avait pu dire le moindre mot et s'était contenté de lui dire qu'il était tout simplement fatigué.

Il savait que Tul ne l'avait pas cru mais l'avait remercié de ne pas avoir essayé de le pousser à se confesser. Il n'aurait tout simplement pas pu lui avouer son secret, non, il n'aurai pas pu.

Et ça le détruisait peu à peu, mais ce soir... Il était bien décidé à tout abandonner. 

Oui, il le lui dirait et en finirait là de cette agonie et sûrement de cette amitié.

 

Max sortie de la chambre, pieds nus et la serviette lui entourant la taille, il traversa le salon sous l’œil fiévreux de Tul, pour aller se chercher une bouteille d'eau.

- Bonne douche ?

- Hm... fut sa seule réponse.

La sonnerie de l'entrée mit temporairement fin à cette tension qui avait alourdie la pièce.

Tul se leva et alla ouvrir la porte au livreur qui jeta un coup d’œil à Max, non sans être impressionné par la carrure et le corps de ce dernier qu'il exposait sans gêne.

L'aîné lui jeta un regard sévère, il régla le livreur, lui prit les sacs et lui ferma la porte au nez.

- Va t'habiller, tonna sa voix tendue par une jalousie et possessivité qui l'étonnait plus. Cela faisait trop longtemps que Tul ressentait ces sentiments contradictoires, il se savait bien plus attiré par son ami qu'il ne voulait l'avouer à la télé. 

Max le détailla du regard et retourna dans la chambre prendre de quoi se changer et revint affublé d'un caleçon gris sombre et d'un t-shirt, dévoilant ses cuisses musclées qui se contractaient à chacun de ses pas.

Il sortie les commandes du sac et les disposa sur la table de la cuisine, tandis que Tul sortait des assiettes et des verres. Ils s'installèrent et commencèrent à manger leur repas de fortune.

Durant leur dégustation, la distance que mettait Max était si visible que Tul en eu assez et s'exclama en frappant du point :

- J'en peux plus Max ! Dis moi ce qu'il se passe merde !

Intrigué, surprise par cette réaction explosive, Max se recula pour le dévisagé les yeux grands ouvert.

- Max, j'en ai marre de te voir t'éloigner prétextant des fatigues même quand tu n'as rien de prévu, tu me regardes comme si c'était douloureux et que quelque chose allait se passer, je-

- Mais c'est le cas ! explosa Max à bout de nerfs. C'est le cas, j'en peux plus de devoir te regarder sachant que si je te dit ce que j'ai sur le cœur depuis si longtemps, tu refuseras même de m'approcher. Je souffre parce que j'ai peur de te dire ce que je garde au fond de moi et même quand tu m'as demandé ce qui n'allait pas j'étais incapable de te le dire parce que je voulais pas tout arrêter. Je voulais me laisser encore du répit.

Tul le regarda se décomposer, estomaquer par ses mots et le son brisé de sa voix.

Il le voyait sous un autre jour, jouait-il un rôle ? Non, ses yeux lui montraient que sa blessure et sa peur de l'abandon était bien réel et qu'il avait peur de se livrer. Toutefois, il y décela une brillante détermination. Allait-il enfin lui dire ce qu'il se passait ? Tul en garda le secret espoir, jusqu'à ce qu'il entende :

- Je t'aime. Phi, je t'aime exactement comme ce que nous sommes en étant Korn et Knock, je t'aime depuis le premier jour. 

Ne voyant aucune réaction de la part de Tul, Max se risqua à continuer quitte à devoir partir après.

- Phi, j'ai mal en te regardant, oui. Je le nierais pas parce que j'ai beaucoup trop peur que tu me rejette et que jamais plus on puisse rester amis. J'ai mal parce que même si on nous demande d'être comme nos personnages, nous sommes avant tout nous et j'ai peur que ce nous tu ne l'accepte pas. J'ai mal de devoir supporter mon amour tout seul et de me dire que tu ne le ressens pas comme moi, je-

- Arrête toi ! s'exclama soudainement Tul qui semblait comprendre enfin ce qu'il se passait dans son propre appartement. Arrête, je... je... merde, je sais pas comment j'ai fait pour ne pas le voir.

Tul n'en revenait pas, alors c'était ça ? Cette douleur qu'il ressentait de voir Max s'éloigner de lui, cette douleur de le voir dépérir et de se sentir coupable sans en connaître la raison. C'était donc ça ! L'amour. Tul était d'un coup soulagé, comme si on lui avait retiré un poids énorme qu'il pensait ne jamais voir partir, comme si on le libérait d'un enchantement terrible.

Il se leva et s'approcha de son ami qui le regardait sans broncher, Tul passa ses jambes de part et d'autre de l'une de ses cuisses, tenant son visage en coupe dans ses larges mains. Tul ancra son regard dans celui de Max et sonda jusqu'aux tréfonds de son être. Il se pencha en avant et vint prendre sa bouche en un baiser hésitant mais pleins d'espoir.

- Je t'aime Max. Tu me fatigue à te tenir aussi loin, à mettre cette distance entre nous et à me faire ressentir autant de jalousie et de possessivité. 

- Sois ma femme Phi. demanda t-il sans détourner le regard de cet homme qui faisait battre son cœur au point d'en ressentir quelques douleurs poignantes.

Tul souris et l'embrassa à nouveau.

- Phi...

- Oui.

Max poussa un grognement qui raisonna dans tout son être, faisant battre le cœur de Tul à une vitesse folle.

Max passa ses mains sous les fesses fermes de Tul, le souleva dans ses bras et l'emporta dans le salon pour l'y allonger et le recouvrit de son corps imposant, le regard assombrit que lui jeta Max, lui coupa le souffle tant il était impressionnant.

Leur souffle devint erratique, leurs peaux frissonnaient  de se sentir l'un l'autre, Max se redressa pour retirer son t-shirt qui fut propulser au hasard dans le salon, terminant sa course sur le sol. Tul eu le souffle coupé, comme à chaque fois qu'il découvrait le corps de son ami, sauf que cette fois c'était différent.

Les sensations étaient décuplées, son regard plus intense qu'avant, libéré du poids de la peur et de la douloureuse solitude qui l'avait habitée durant des mois. Tul pouvait sentir tout l'amour de Max dans la pression qu'il mettait sur sa bouche en le possédant férocement.

- Max...

- Phi, je pourrais pas m'arrêter cette fois. J'en ai trop besoin...

- Moi aussi.

Max se leva pour soulever Tul, le faisant basculer sur son épaule, le transportant dans la chambre comme un sac. Il le laissa retomber assis sur le matelas, le regard choqué. Max s'avança vers lui d'une démarche féline, le regard pesant au fond du sien. Alors qu'il se trouvait à sa hauteur, Max lui dit :

- Je ne me retiendrais pas, Phi. Attache moi avant que je ne te détruise vraiment.

Tul se sentit plus excité que jamais face à cette déclaration, son corps se tendit et son érection se fit plus douloureuse encore. Il se redressa et regarda Tul se débattre avec les boutons de sa chemise blanche jusqu'à ce que, impatient, Max décide de lui prendre les pans et les écarta violemment, faisant sauter les boutons de la chemise.

Tul hoqueta de surprise, ses pupilles rétrécit, il regarda Max avec une faim dévorante. Très vite la chemise quitta son corps pour choir sur le sol à côté du lit, laissant son corps puissant à la vue de Max qui sentit son corps être transpercé de part en part.  Max glissa lentement ses mains vers la ceinture de son compagnon et la défis avec une lenteur calculée pour ensuite s'attaquer à le déboutonner.

Tul retint son souffle quand il glissa ses doigts à travers l'élastique de son boxer d'où pointer son sexe gonflé, le jeune homme se mit à rougir violemment jusqu'à ce qu'il sente les doigts du Nong se refermer sur lui.

- Max ! s'exclama t-il quand son pouce passa sur le sommet de la hampe humide, le faisant hoqueter.

Max lui jeta un regard où pointait une lueur machiavélique, ce regard inquiétant fit frissonner encore plus Tul jusqu'à sentir sa langue venir se poser sur lui. Instinctivement il se cambra, pressant son bassin contre le nez du Nong trop occupé à le déguster.

Max lui retira sa ceinture d'un coup sec afin de lui lier les mains dans un accès d'érotisme et lui attacha les mains dans le dos, empêchant ainsi Tul de faire le moindre geste et put reprendre son exploration là où il l'avait arrêtée.

 

Les deux bras plantés dans le matelas, le long de son dos, Tul rejeta sa tête en arrière quand il sentit la langue de Max allait et venir sur lui, partant du haut vers le bas de la gauche vers la droite, puis partie dans tout les sens dans des rythmes variés : tantôt rapides, tantôt lents. Tul sentit son corps lui échapper peu à peu.

Mais ce fut quand il sentit la bouche humide de Max qui se referma sur son sexe dressé qu'il fut le plus surpris. Max l'enveloppa presque entièrement, allant de bas en haut tout en continuant ses caresses langoureuses sur toute sa taille. Tul se mit à gémir de plus en plus quand la bouche de son amant l'aspira avec gourmandise. Tul se déhancha. Ondulant son corps suivant le rythme imposé par Max qui se délectait de ses gémissements. Tul renversa la tête en arrière, la bouche entre-ouverte et les yeux clos, son corps électrisé par la langue qui passait et repassait inlassablement sur sa chaire, le marquant d'une empreinte indélébile.

- Max... gémit-il frustré quand ce dernier se redressa d'entre ses cuisses pour se passer le pouce sur la lèvre inférieur.

- Allonge toi. ordonna t-il, lui jetant un regard enfiévré.

Tul n'eu pas la force de lui résisté, tremblant d'excitation. Son pantalon lui fut arraché et le boxer avec, le libérant enfin, l'obligeant à soulever ses hanches pour faire passer le tout sur son corps. Max se défis de son propre caleçon et envoya le tout valser avec impatience. Tul ouvrit grand les yeux devant le corps nue et imposant de son partenaire qui possédait un anneau pénien copie d'une couronne de fleurs argentées rehaussées de diamants fins et délicats, l'alliance qui encerclait son anatomie brillait doucement grâce à la lumière de la nuit tombante, hypnotisa Tul qui avait énormément de mal à s'en détourner. 

- M-Max...

- Tu trouve ça dégoûtant ?

- C'est absolument magnifique. souffla ce dernier en se redressant, les bras retenus dans son dos. Tu... Tu n'as pas mal ?

Max le dévisagea, sourire tendre relevant le coin de sa bouche. Il était attendrit par l'inquiétude et la fascination de son compagnon.

- Non, je n'ai pas mal. Mais si ça te dérange, je le retirerais.

- Non ! s'écria Tul horrifié que sa fascination ai pu le déranger. Je ne voulais pas te mettre mal à l'aise.

Max s'approcha, nue, glissant son index sous le menton de son partenaire pour lui faire relever la tête et planta son regard dans le sien.

- Je suis juste content que tu ne me rejette pas. dit-il simplement.

- Comment je pourrais te repousser ? Ça fait longtemps que je t'aime Max.

Dans un grondement sourd, ce dernier fondit sur sa bouche tel un prédateur sur une proie offerte. Tul soupira sous ses assauts langoureux jusqu'à ce que Max le fasse basculer sur les genoux.

- Penche toi. Creuse ton dos et détend toi.

- Tu as déjà fait ça ? l'interrogea t-il une pointe de jalousie lui perça le cœur.

- Non, je me suis toujours renseigné dans l'espoir qu'un jour je puisse le faire avec toi.

Tul sentit son cœur transporter par le bonheur et l'amour. Un sourie fleurit sur sa bouche.

Cependant, son corps entier fut traversé par une douleur importune. L'index de Max venait le fouiller lentement, cherchant à l'habituer à sa présence, mais la douleur l'empêcha d'apprécier l'instant.

- Max ! gémit-il, Max, ça fait mal !

- Attends, attends, respire. Décontracte toi.

- Plus facile à dire qu'à faire ! se plaint-il.

Max pouffa et quitta le lit, laissant là Tul dans l'appréhension et la peur.

Mais quand il sentit le lit ployer sous sa jambe droite, il sût que Max ne l'avait pas laissé tombé. Mais un liquide froid le fit sursauter, serrant ses fesses dans une réaction logique.

- Calme toi Phi, ce n'est que du gel, ça devrait faciliter notre premier essaie. le rassura son compagnon en retentant l'expérience de son index. Cette fois-ci, cela se passa mieux et Tul en ressentit même un peu de plaisir.

Content par cette première victoire, le désir violent que ressentait Max dans tout son corps, revint à la charge, lui compriment les reins. Il tenta de faire entrer son majeur et entendit Tul gémir, le visage plongé dans le drap. Afin de s'amuser un peu plus, Max tenta un troisième doigts et fouilla le corps de Tul avec dextérité. Quand se dernier se mit à le supplier, il comprit qu'il avait le feu vert.

Son sexe en main, il s'approcha alors des cuisses de son amant et lui posa le long fourreau de chaire brûlante sur sa peau, faisant sursauter Tul de surprise.

- Ça va jamais rentrer... soupira ce dernier désespéré.

- Calme toi, lui dit calmement Max en se penchant en avant, déposant de petits baisers dans le creux de son dos.

Max écarta les globes de chaires et pénétra lentement l'antre viril de Tul qu'il sentit s'écarter pour laisser passer le membre imposant du Nong.

Il tentait de se décrisper du mieux qu'il put, mais sa taille lui posa quelques problèmes jusqu'à ce qu'un grand coup de hanches le propulse jusqu'au plus profond de ses entrailles.

Tul se cabra, criant de douleur et de plaisir mêlé. Max resta là sans bouger, attendant que son compagnon s'habitue à lui. Ce ne fut que quand Tul se mit à onduler des hanches qu'l put bouger à son tour, crispant ses doigts sur sa taille.

Il lui défit les poignets de son lien et le fit se redresser, dos à lui. Max glissa une main vers la virilité dressée de son compagnon qui palpitait sous ses doigts. 

Tul tenta de se retenir à quelque chose qui pouvait lui éviter de sombrer dans ce puit sans fond dans lequel il se sentait chuter. Max lui procurait une torture des plus inouïe, entre ses caresses et son bassin qu'il faisait claquer contre ses fesses, le pénétrant toujours plus loin, toujours plus fort.

Il était puissant dans ses assauts mais doux avec ses doigts. Le contraste des deux faisait perdre pieds à Tul qui sentait que plus rien avait de lien, la réalité n'était plus et l'irréel l'était encore moins.

Son corps n'était plus qu'un amas de sensations, ses yeux n'arrivaient plus à distinguer quoi que ce soit. Son cœur battait furieusement, si bien que Tul manqua d'air.Max le renversa sur le matelas, face à face ils purent observer l'un et l'autre prendre du plaisir dans cette danse érotique sur laquelle ils n'avaient plus aucun contrôle.

Tul noua ses jambes autour de la taille étroite de Max, le serrant contre lui tandis que ce dernier augmenta le rythme de ses coups de hanches faisant presque crier de plaisir son compagnon écartelé qui chercha sa bouche pour s'y perdre. Leurs baisers avaient un goût indescriptible. Le goût d'un nouveau départ, d'un secret trop longtemps gardé qui maintenant était leur avenir.

- Phi... je t'aime Phi...

- Je t'aime aussi Max...

Ils étaient tellement épris que leur endurance les mena à essayer toutes les pièces et positions jusqu'à ce que ce fut sur le lit que l'orgasme le plus violant les faucha, sapant leurs forces.

Max donna ses derniers coups de butor et poussa un rugissement terrible qui raisonna dans le corps et le cœur de Tul qui l'appela dans la jouissance la plus totale.

Max se déversa en lui jusqu'à ce que l'épuisement le fasse retomber, repus, contre la poitrine affolée de son compagnon aux anges.

Leurs esprits voguaient dans les limbes du bonheur, se pensant dans le paradis coloré des amants, jusqu'à ce que, une éternité plus tard... Tul rouvre les yeux, le souffle encore rapide.

- Je t'aime Max.

- Comment tu as trouvé ?

- J'ai pas les mots, c'était la meilleure chose au monde... après toi.

Max se contenta de cette réponse, un sourire fier aux lèvres.

- Tu étais si délicieux que j'ai déjà envie de recommencer. lui dit ce dernier.

- Laisse moi encore un peu de temps pour reprendre.

Max roula sur lui pour se retrouver, luisant de sueur, au dessus, le dominant de son corps impressionnant.

- J'y peux rien si tu me donne faim. 

- T'es un obsédé ?

- De toi ? Oui.

- Bizarre, ça me rappel une scène...

Max pouffa avant de reprendre possession de son amant qu'il fit crier toute la nuit et bien plus encore...

 

Les médias pourraient être content, mais ni Max ni Tul ne se livreraient sur leur couple, laissant les fans penser à du fanservice, pourtant, les cris de plaisirs de Tul étaient la preuve qu'ils étaient bien réels et qu'ils comptaient l'être jusqu'à ce que leur esprits s'épuisent...

 

Fin.